Ah ! cette plume que je malmène… L’on se quitte à peine et le corps frémit déjà en attendant la fois prochaine Vient toujours alors cette aubaine, écriture tentatrice Plume déverse ton encre sans vergogne et sans haine Cet encrier, de la vraie crème… Faudrait pas l’empêcher de s’écrier Ah ! cette plume que je malmène, je me démène comme un beau diable Au corps à corps avec moi-même sentant que c’est par là que pointera ma joie incandescente Que la joie vienne qu’elle demeure, même ! Au lit allongée alanguie je peine à trouver le sommeil Ce désir, foutre!, sommeille en moi Bête de somme qui n’est point endormie, balivernes ! Réveillons-la, réveillons-la, cette bête est faite pour ça croyez-moi Le carillon du plaisir sonne l’heure de la détente, de la révolte frivole Plume ! Juste ciel ! que tu es désinvolte Viens que je te malmène J’ai le sang chaud ne me déshonore pas Assouvissons ce désir qu’à présent nul n’étreint mais qui ne s’éteint Ah ! cette encre va-t-elle couler encor ? la chair est belle et j’ai tant à écrire pour te décrire mon beau désir Alors accueille cette aubaine fertile tentatrice Écriture tu es mienne !
f.
J’adore et mon émoi en témoigne dans ta boîte à miel !
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C’est tout lu ! Merci
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Les gommes enterrent les plaisirs à terre quand délicieux le vent nous porte de l’autre côté du mystère…
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