– Écrire ou ne pas écrire… ?, aurait pu soupirer Shakespeare.
– Vous prenez-vous donc pour Shakespeare, maintenant ?
– Mais non ! mais non ! quelle prétention !
– Mais si, mais si, je vous assure !
-Rassurez-vous que non ! c’est juste une question !
Cher lecteur, chère lectrice (non, je ne me fais toujours pas à l’écriture inclusive, peut-être que cela viendra),
Laisse-moi te parler… d’otium, d’égotisme, d’existentialisme, de lubricité, d’onanisme…, parfois de langue, d’art discursif ou de littérature. Eh non, ceci n’est pas une pipe. Ceci est un journal intime et littéraire d’une belle infidèle à la plume fragile et sensible, un corps dansant, qui se surnomme fragile.
À force qu’on lui répète (« Vous êtes fragile, mademoiselle ! »), la « fragile demoiselle » s’est dit : « Faisons de cette prétendue fragilité une force certaine et affirmée… sans la tranquillité ! »
Qu’on se le dise, fragile assume bien ses faiblesses et surtout ses pêchés !