AIR

Hommage à Zao.

Toute ma vie, j’ai essayé de peindre les nuages.

Un pinceau transpose l’écume du ciel. Pêle-mêle.

Des nuages en osmose La mer inversée Les pieds qui tombent dans les vapeurs transpercées par un cheval de Troie, une licorne esquintée, un éléphant déjà évaporé, oh ! un cœur déformé, bouillon de culture des phantasmes Ciel d’allégories où le règne animal d’un jour a trouvé sa place A investi l’espace moléculAIR Là dans les airs survit une barriAIR de corail éphémAIR aux nuances nacrées Chanceuse rescapée du réchauffement planétAIR Ciel nervuré suicidAIR surplombant les pollutions émanant de la Terre qui manque d’AIR Ciel ciselé écumeux jamais sauvage mais à tout moment furieux Gronde l’orage.

Le pinceau fulmine La plume humide jette son encre comme une seiche en un éclAIR.

f.nuageds

Une réponse à « AIR »

  1. Avatar de Télégramaphone (#6) – La plume fragile

    […] PLUS VITE ? J’ai songé à refaire de l’aquarelle quand je serai seule avec moi-même. Peindre le ciel. Les ciels. The sky is the limit. Aujourd’hui c’est la journée du dépassement. Encore […]

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