
Nocturne 10
Juvénile, tendre, la promesse d’une nuit tranquille sur l’oreiller la joue chaude et candide et l’appel d’un parfum intérieur, celui de l’aubépine et passiflore, une floraison de plis intimes, je cherche ton odorat, je hume, je fouine, tu n’es pas là mais… le vent moteur t’apportera.
f.

nocturne 01
Vingt heures trois. À l’abri du silence croissant j’entends le tram dernier effaceur de pas du jour, me ramène à ton absence tes faux-pas nos tracas, et je pense à demain.
Minuit une. Clin d’œil coquin au réverbère du coin. Ce soir il ne te jalousera. Silence ! Tout fume, et la pluie qui vole en éclat, projection de lune entre les rideaux s’immisçant. Et la pluie qui toujours dégouline ce torrent de toi.
f.
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