Une bonne leçon

On ne dit pas se tirer mais s’étirer après l’amour.

Nul besoin de souligner qu’un défaut d’accentuation peut gravement nuire à votre relation ou engendrer une circonvexation aiguë des moins les plus inutiles. L’apostrophe, élision somme toute utile quant à elle, servira à éluder la catastrophe. Pensez-y, vous ne vous en porterez que mieux. L’amour est bon pour la santé si l’on apprend à se consumer sans modération. Tout est question d’étirement, de pratique et de respiration.

f.

6 réponses à « Une bonne leçon »

  1. Avatar de patchcath

    L’amour, l’amour, tu veux parler de l’acte d’amour, ce besoin de se consumer sans modération, et s’étirer… avant aussi ça fait du bien et c’est signe de bonne santé, après on peut se tirer tout court, pourquoi pas ? ou se tirer une balle dans la tête ou dans le pied c’est une façon de se consumer 😉

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    1. Avatar de laplumefragile

      exact 😉 mais je préfère la première option pour se consumer. 😀

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  2. Avatar de carnetsparesseux

    on peut aussi parler de se tirer avant l’amour (mais ça peut nuire au romantisme, voire même à la réalisation du projet)

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  3. Avatar de Le retour du Flying Bum

    Sinon, seul et sans amour, il ne reste plus que le tir à blanc.

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  4. Avatar de Spino
    Spino

    « Du bon usage du vocabulaire », pourrait s’intituler ton article. Et je lui trouve un intérêt majeur, sans rire. Les gens ont tendance à user des mots sans faire attention…un contresens est vite fait ! ;-)) Et si je te dis : viens, on va tirer ensemble à la salle. Dans ce cas, on peut s’étirer avant (recommandé !) et après aussi, d’ailleurs…et l’on peut également se tirer après, chacun de son côté. Et remettre les fleurets dans les sacs 😉

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    1. Avatar de laplumefragile

      merci beaucoup ! j’apprécie votre regard sur cet article 🙂 bonne fin de journée,
      f.

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