Pensée matinale (II)

observatoire-les-amoureux-Man-Ray-1915-Lithographie-Francis-M.-Naumann-Fine-Art-1
Il y a de ces matins
Où je me sens confuse
Dans un silence dissous
Sans reprendre mon souffle
Je respire et pourtant
Je ne respire plus
Les étoiles de tes yeux
S’étiolent et se diffusent
Dans mon corps absous
Tout entier
Ce matin encore
Je me pâme en pensées
Je sens alors ma muse
Qui se meurt
À ma bouche taiseuse

f.

crédit image : A l’Heure de l’Observatoire–Les Amoureux, Lithographie, Man Ray

Une réponse à « Pensée matinale (II) »

  1. Avatar de Chers lecteurs (je voulais vous écrire) – La plume fragile

    […] dans la revue d’Élisée, Lichen, qui a accepté de faire paraître mes Pensée matinale I et II dans l’édition du mois de novembre. Petite fierté poétique et […]

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