Dans l’anfractuosité de ton amour
Frissonnante je pénètre
Frôlant ses aspérités ses contours
Pour atteindre ton être
Une existence enfouie depuis toujours
Qu’on ne peut révéler faire paraître
Mémorable vestige à l’abri des vautours
Je cherche à t’approcher objet tant convoité
Chaque pas dans cette dense obscurité
Je te devine instinctivement
Sans craindre l’ombre obscène qui vit
Nature profonde mais endormie
Recroquevillée dans l’oubli
J’attise le passé courtise le présent
Jusqu’à lever le voile de ton intimité
Je cherche à te toucher désir dissimulé
Dans le silence creux et leste
Se mêlent impressions d’étrangeté
Corps mouvants sensibles à l’ivresse
A toute vérité nue savamment dessinée
La mort côtoie l’amour funeste
Des âmes millénaires animales effleurées
Vibrantes en ces murs exhibant tous leurs gestes
Ci- gît le gage rupestre de ton humanité
f.
photo iStock : peintures rupestres de la Cueva de las manos, un site archéologique de la Patagonie Argentine
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