
l’horizon de l’imaginaire se tend
l’arc fin prêt décoche sa flèche
viser la prise de terre
tir au cœur
de l’invitation qui perce
dans la lueur de l’encre
qu’on a laissé traîner
s’épandre en girandoles
perles de cendre
améthyste cristallisée
au coin de l’œil
amoureux du ciel
d’où s’échappe le bonheur
encore enivré groggy
du souffle noir
voluptueux de la nuit.
f.
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