Eat, play, drop

Gave you so much
every parts of me
you
ate everything
piece by piece
the taste, the flesh,
brain and blood
all that flood

all gone now
can you imagine
dust with desperate memories
the little monster

though you promised
yet nothing left
only fresh crumble dust

take it back
delete
erase
repeat — no!
Sshhh don’t press
/play/
please

fine.
not dead yet
rewind
eat me
play me
again.

f.

2 réponses à « Eat, play, drop »

  1. Avatar de E et G.
    E et G.

    Une déchirure, du cannibalisme d’émotions… Influence de Jim Morrison (?) dans le lyrisme et cet érotisme sombre, les incantations destructrices, voire violentes. J’aime vraiment beaucoup.

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    1. Avatar de Astarté

      Le désir, l’envie, la perte, le manque et le goût sont seuls sources d’inspiration ici, je crois.
      Merci infiniment.

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