Où les arbres nous entendent
est-ce que nous avons bien fait
d’écouter la seule voix
que personne ne doit comprendre
Où les arbres nous attendent
est-ce que nous avons bien fait
de jouer comme des enfants
avec une innocence de quarante ans
dévaler cent fois la colline
sans se méfier des pommes d’or
triomphant de l’orage grenat
bouche-bée devant le firmament
le cœur à peine déshabillé
le péril s’écoulait de nos mains vides
et je pleurais et tu fuyais déjà
les conteurs étaient des serpents
qui dictaient des baisers ardents
fomentant leur récit fourchant
commençant par L’hissstoire sss’invente
et finissant L’hissstoire sss’invite fatalissste
Là où les larmes trépignent pour mourir.
f.
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