L’heure du conte

Où les arbres nous entendent
est-ce que nous avons bien fait
d’écouter la seule voix
que personne ne doit comprendre

Où les arbres nous attendent
est-ce que nous avons bien fait
de jouer comme des enfants
avec une innocence de quarante ans

dévaler cent fois la colline
sans se méfier des pommes d’or
triomphant de l’orage grenat
bouche-bée devant le firmament

le cœur à peine déshabillé
le péril s’écoulait de nos mains vides
et je pleurais et tu fuyais déjà
les conteurs étaient des serpents

qui dictaient des baisers ardents
fomentant leur récit fourchant
commençant par L’hissstoire sss’invente
et finissant L’hissstoire sss’invite fatalissste

Là où les larmes trépignent pour mourir.

f.

2 réponses à « L’heure du conte »

  1. Avatar de carnetsparesseux

    joli, plein d’invention et un peu / beaucoup triste à mesure

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    1. Avatar de Astarté

      Merci Jérôme ! Un peu triste en effet, peut-être. Sans l’avoir nécessairement écrit dans cette humeur.

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