L’heure magique
que l’on emprunte sur la petite route
n’a presque pas de voix
L’entendre comme nous l’entendions
c’étaient nos diapasons à l’affût d’un accord
improvisé sur des cordes inconnues alors
Comment se sont-elles entretenues, comprises
jusqu’à ternir les bas-côtés jonchés de nos plumes dégarnies
empreinte décharnée de nos étreintes compromises
puisque l’heure magique naît puis n’est plus
puisque l’heure magique ne vibrait que pour nous.
f.
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