L’heure magique

L’heure magique
que l’on emprunte sur la petite route
n’a presque pas de voix

L’entendre comme nous l’entendions
c’étaient nos diapasons à l’affût d’un accord
improvisé sur des cordes inconnues alors

Comment se sont-elles entretenues, comprises
jusqu’à ternir les bas-côtés jonchés de nos plumes dégarnies
empreinte décharnée de nos étreintes compromises

puisque l’heure magique naît puis n’est plus
puisque l’heure magique ne vibrait que pour nous.

f.

Une réponse à « L’heure magique »

  1. Avatar de iotop

    Bon jour Plume,

    L’heure magique… et le sablier complice d’un effet de passage du Temps par sa diligence s’estompe aux reflets…. mille fois brisés…

    Bonne journée

    Max-Louis

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