La plume fragile

12 réponses à « Tant pis »

1. 

   hicham dahibi

   1 avril 2020

   Magnifique texte belle plume
   Vous égayez ma nuit solitaire de confinement…
   Vous lire est plus fort que ce me procure les codes netflix grapilles et décadent…

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   1. 

      laplumefragile

      1 avril 2020

      vous m’en voyez ravie et m’envoyer continuer alors sur cette trajectoire … vers l’infini.

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2. 

   hicham dahibi

   1 avril 2020

   En train de bouillir
   Une étuve comme un stade des mers ioniennes
   Pitbull déchaîné ou cycliste roulant masqué
   Tous les soignants infectés
   Dois je avoir peur ?
   Tant je n’ai jamais aimé l’hôpital
   Juste envie de pâtes aux fruits de mer
   Me laisser pousser les cheveux
   Et faire ivre de la moto
   Tromper leurs radars
   J’avais tu sais ébloui la sorcière magenta
   Je monte, je valide et descend
   Le bus me conduisant
   Vers la beauté en jarretelles
   Qui hurle, pourtant calme ondulation
   Danse artisanale
   Nouvelle norme conjugale
   Oliviers dans le printemps monotone
   Prendre soin y compris de nos regards
   Modeler le fuselage dans la distillerie féconde

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3. 

   hicham dahibi

   1 avril 2020

   Un étui de cigarettes doré et mauve
   Café sucré fumant sur mon gueridon
   Je songe à mon chat à la robe crème
   Mort il y a si longtemps
   A ce gala de boxe aussi :
   Magnifiques combattants russes et gitans Hibiscus..Hibiscus…
   Mes transes dans le ravin!!!
   Convulsions lorsque nos mains se toucheront
   Squelette paré de fleurs

   hicham.dahibi@hotmail.fr

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   1. 

      laplumefragile

      1 avril 2020

      J’arrive dans cette ronde
      Parée de tes mots
      Longitudinaux oblongs
      Filiforme je suis tienne
      Sur un fil de fer
      Qui lacère
      Maudite éprise
      Attendant la lumière
      Là sous le silence
      Nue comme la pierre
      Je finis par rougir
      À genoux finalement
      En prière devant
      Ces bêtises sincères
      Dans la nuit tout se tait
      La pensée divine elle
      Jamais ne s’enterre.

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      1. 

         hicham dahibi

         1 avril 2020

         Nous ferons banquet ma douce
         Les mots seront vestiges
         De l’ordre déjà ancien
         Nous coucherons félins
         Filiforme aussi ma douce
         Ils ne m’ont point épargné
         Mes yeux dans tes yeux
         Te transpercer…

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4. 

   hicham dahibi

   1 avril 2020

   Je suis né dans une usine de galettes
   Pastiche du mirage outrageant
   Je surligne l’horreur
   Et loue l’immense des hangars majeurs
   Immédiat conte éponyme
   Et cette clef toujours perdue
   Gravure dans ma chair
   Comme cette flasque vidée
   Ce printemps dont on ne peut profiter
   Vaguelettes sur notre caravelle cabossée
   Ciel de traîne sans poussières
   Le personnage :un enfant autiste
   Jouant avec sa toupie
   Le colibri…

   Le cormoran à dessein
   Nos bâtiments comme des vestiges rupestres

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5. 

   hicham dahibi

   1 avril 2020

   Torches nues
   Un maigre fromage
   La meule nette
   Mais j’astique le mécanisme pervers
   Lois de poivre
   Et Cayenne pleure
   Masculin défaut
   Comme une rayure
   Douce mariniere

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6. 

   hicham dahibi

   1 avril 2020

   Mes dernières productions vous plaisent donc chère plume?
   Je partagerai donc tous mes écrits avec vous chaque jours que Dieu fait et s’il me prête vie(un virus de pangolin ou chauve-souris peut il tuer un poète ?.)
   Je suis allé à l’épicerie prendre une bière de trappiste pour vous rendre hommage ainsi qu’ à votre plat pays ainsi qu’à ce cher Tintin,compagnon indéfectible de mon enfance.
   A vous chère Balance

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   1. 

      laplumefragile

      1 avril 2020

      oui, merci pour ces ébats poétiques. Ravie de vous sentir inspiré par ici.
      M.

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      1. 

         hicham dahibi

         1 avril 2020

         Le confinement se prête à l’écriture mylena d’un souvenir vivace toujours bien que je sois muffle une fois ivre..
         Ivresse mon carburant avant de voir vos yeux…

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7. 

   hicham dahibi

   1 avril 2020

   m.youtube.com/watch?v=8HLeu7bYlXQ

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