Grammes d’utopie

Je ne pense qu’aux télégrammes de l’utopie

aux fulgurances
dont tu es le créateur

à ce qui fait sens ici
là-bas
nulle part ailleurs

Je ne pense qu’aux papyrus déchiffrables, à des galeries de nymphes et d’éphèbes en peau de marbre, au règne animal, à la panthère-renarde libre et libérée qui va et vient au jardin, à la Reine Biliqis parfois appelée Bilitis en secret, en transit, dans son bain d’ânesse ou dans un Orient-Express en tenue ornementale,
Je ne pense qu’à la crème de la crème du transport phéroménal,
Je ne pense qu’aux détracteurs de passage, aux ténèbres apprivoisées, à ce qui n’est pas mais qui est

Je pense à toi qui rêves dans un monde inachevé

Il est inachevé car il est fait
pour la rencontre du Tout
où tout ne fait que passer

Ce Tout qui sonne bel et bien l’heure des charmes dans ces télégrammes

Grammes d’utopie auxquels je ne fais que penser.

f.

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