à l’orée du bois

Tu m’as rêvée tant de fois
que cherches-tu ?
penses-tu apprendre
ce que tu connais déjà ?

à l’orée du bois
tu restes là, l’attente en destinée
pensant que quelque chose de neuf va arriver

certitude méditée
ou conscience pure

et ces délires qui ne te quittent plus
moi non plus.

dans le murmure des feuilles, je suis
dans le reflet des pierres, je suis
dans le langage qui circule, dans les veines de chaque tronc, je suis

tout ce que tu as déjà rêvé mille fois
ce rêve abscons qui mugit à chaque aube
derrière, c’est vrai, le regard que tu ne connais pas.

f.

Laisser un commentaire