Sommeil.
22:22
faible pluie
araignée au plafond
ne chasseras-tu jamais un seul moustique !
tu fais ton nid ton doux cocon mais ne te fatigue jamais pour nous.
22:23
c’est promis
si cela vient
je me relèverai pour dire le monde
comme une éclaboussure
sous mes paupières écloses
je laisserai couler la lave à 37,2°
ce jaillissement de moi en mots
sans justification
ne pas chercher la source obstinément
mais suivre le ruisseau
qui draine nos rêves chaloupés
le bras s’enroule autour du coeur
juste là où tu m’attends
22:33
j’entends que tu appelles
toi ? le rêve ? le verbe ?
l’instant
un cri reste un cri
auquel je réponds.
f.
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