Black is the new Light (L’instant)

Le temps passe mais s’est perdu car il ne t’a pas rattrapé, comme une feuille qui chute sans avoir été touchée par la grâce d’un parfait rayon ni trop fort ni trop chaud, il t’a tout juste frôlé le temps d’un instant fugace dans un café bu, trop vite, dans un café écoulé que j’ai avalé pour me nourrir tout juste de et dans cet interstice de bonheur instantané dans lequel tu t’es manifesté et auquel je n’ai pu répondre que par des sourires nus, ces sourires qui ont le goût d’un amour que l’on ne trouve que dans ce qui se distille et décante pour se faire jour sans qu’on ne s’en rende compte…

Oh, comme j’aurais voulu te serrer encore, petit bonheur, mais pas trop fort, juste ce qu’il faut pour que tu ne meures. 

f.

Une réponse à « Black is the new Light (L’instant) »

  1. Avatar de E et G.
    E et G.

    L’instant qui s’échappe, la description d’un instantané jauni par le temps. L’insaisissable qui marque à jamais.

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