
Accorde-moi encore une valse
juste une avant de trébucher
encore une seule où nous ferons ce pas
qui nous empêchera de tomber
comme ce voile qui protège
sans protéger la volupté
Accorde-moi…
l’instant d’éternité
où tout disparaîtra dans une bascule insignifiante inopportune
où ton bras cessera de caresser
Accorde-moi…
l’étreinte des damnés
éperdus pour perdus
faisons semblant d’avoir gagné
l’épreuve d’un désir
qui entre nous s’est immiscée.
f.
Sculpture, La (petite) Valse, Camille Claudel
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