Les mots sèment, et le cri vient.
Ce poème est à toi
qui te reconnaîtras
tu dois imaginer qu’il danse
comme un serpent pour te parler
la magicienne comprend
la langue de ton terrier
sans te chercher
elle t’a trouvé sur un échec
preuve que la vie
a des bienfaits insoupçonnés
pour s’abreuver
la poésie se dote
d’une potion pour nier
blanchir ou condamner
tout ce que tu rejettes
dans ton isoloir hurlant
loin du monde où tu es
n’attendons rien
la déesse se pare
de tes mots misanthropes
collier-serment
danse seulement
danse pour moi,
danse sur moi
petit être patenté.

Les mots s’aiment, et le vent crie :
« ASTARTÉ… ASTARTÉ…,
f.
Laisser un commentaire