Je n’entends plus.
Les cordes du cœur éreintées
le corps qui s’époumone
Je ne cerne pas
à quel point nous sommes différents
à quel point nous nous ressemblons
lorsque nous nous quittons
je repars toujours avec ce mystère
mystère qui s’incarne
dans l’esprit dans la chair
et lorsque survient le baiser
devant l’autel de l’érotisme sacré
autel invisible éphémère
les esprits finissent par se taire
c’est ainsi qu’ils se ressemblent le mieux
qu’ils communiquent entre eux
dans leur recueillement silencieux
sans se parler sans dire un mot
comme si le silence était la clé
exprimant le regret du temps
où les muses devenues aphones
narraient leurs plus belles épopées.
f.
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