3…6…9…12… Boum !
nous aimons
nos jours de malheur que nous buvons
à grandes gorgées gorge déployée
comme un drame postpartum
qui se joue parce qu’il n’oublie jamais son rôle
elles roulent, s’écoulent, roucoulent
les petites tragédies du quotidien
engrossées par nos existences
l’Existence aime les tragédies
c’est un trop grand nom pour des trois-fois-rien
you think you have it all
but you have nothing
nothing at all
la Grande joie supplantée
dans les artères de la tristesse
naissance du désenchantement suranné
mais c’est toujours lui, elle qui reste
corps humain inhibé
dopamine sans cesse à l’excès
excès donc rejetée
éprouvée réprouvée
Hilde et Solness
l’histoire du bonheur jamais consommé
des pics incalculables des doses non maîtrisées
des signaux lancés vers le ciel
des jets de substances hétérogènes amalgamés
and then we fall
and then the wall
you killed yourself, first
then you killed us
adieu sérotonine
petite chanson humaine
on la connaît
on la connaît
tous les mêmes
on est tous les mêmes tu sais
do you see the light?
do you see the light?
no?
see… I was right
blame me
don’t blame me
Just the same.
Incapables de faire mentir ces lois
d’écrire l’heureux, la clarté
oh! sweet Hemera!
tu t’es levée pour moi, pardon
indigne de toi, je reste dans l’obscurité
tourner en rond, tenir le phare,
cachés convoiter l’horizon
jouir de petites gloires à répétition
ces tragédies désirables qui nous unissent
jusqu’à la désolation
oh! sweet sweet Hemera!
pardon de salir ta Gloire et ton Nom.
f.
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