Comme un premier matin d’été
Tout ressemble au calme
Jardin et merles réveillés
Savant ménage de paix
Drôle de bonheur qui s’invite
Heureux fêtard tardif
l’opportuniste vient s’étirer
Sur mes lèvres rosées
Encore imprégnées du goûter
Humidité rouge et sucrée
De ces groseilles mûres
Cueillies fraîches au laisser aller
De ta bouche à ma bouche
Encore tiède de la veille
L’ardeur est venue me défier
En messagère du vent improvisée
Vendanges précoces sont annoncées
Désir nouveau à récolter
Je t’attends pour le boire
Trinquer à ce qui est.
f.
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