Prière du phare (III)

Le temps s’est étranglé
devant ton visage
défiguré par la haine

que t’est-il arrivé ?

est-ce toi, le tueur sur la route ?

Me parler de tes blessures
n’y changera rien
c’est vrai
mais ta figure
n’a plus rien d’humaine

Comment vivre ensemble ?

Le jour, la nuit
ton corps ne sait plus

et moi je ne sais plus
qui tu es.

f.

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