Sous des courbures féeriques Signe d'une enfance téméraire L'inquiétude a passé Comme un vent de panique Auquel nous aurions fait Un joli pied de nez Mais le sommeil persiste Étriqué dans des yeux de pierre Pendant que les grands tournesols Se jouent du soleil par milliers Se dressent dans les champs Toujours, si fiers L'échine, combattante Le cœur, ouvert Inlassablement Et l'été, lui Gonflé d'orgueil Veille jusqu'au couchant. f.
photographie Hervé COHONNER (atelier La Chambre noire), Bretagne, pour laplumefragile tous droits réservés
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