Le silence frappe à la porte
Il tambourine entre mes tempes
Le front chaud le ventre en transe
Je pense à toi. À ton être. À son écho.
À son silence.
J’écoute cette fébrile patience
Mon corps doucement n’est plus à moi
Je sens comme une main
Comme une main commune
Je sens qu’elle t’appartient
Dans ce songe inondé par la fièvre
Je te vois qui reviens
Un, deux,… trois doigts
Étendue à t’attendre à demi-nue
Où est la fin où est le début
Es-tu là, sous ces draps ?
Trempée de fièvre, trempée de ta sève
L’eau monte à la bouche
En pensant que tu me touches
Couchée, agitée, épuisée
Sensation d’égarement,
Hébétée dans ma couche
Enveloppée de vapeurs
De fièvre et de caresses
Être à l’horizontal
Engourdi de chaleur
Ô mon ciel, pénètre ce corps mièvre
Je frémis, je gémis et je jouis
Jusqu’à l’évanouissement.
Comme un tambour dans le bas-ventre
Résonne l’écho de la jouissance
Silence.
f.
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