Il manque le voyagequ'en sais-tu ?le vent du large Des mots en cavale trop-trop peu ?tristesses triomphales Il manque à mon visageQu'inventes-tu ?de la joie dans les voilesOrgueilleuse, oui.c'est moi.<penses-tu>Poète vulnérable.f.
Je suis lasCœur en quarantaineQue fais-tu ? Tu ne m'appelles pasJe ferme les yeuxpour voir l'invisibleâme télescopiqueLe songe me promèneje vogue tout est claird'embruns et d'écumeje longe des côtesoù jamais plusje n'accosteraile voile de ta jupej'avais oubliél'ivresse marinele vent qui s'emparede la barre je marcheje compte les quartscordages attenantma seule compagniearrimage je sens mes doigts…
Cher F., Il pleut des larmes grises, et je voudrais être dans tes bras, sentir ton sourire acajou, ton pull bleu roi sur moi. Il paraît que c'est l'été, mais je ne le vois pas. La branche a cassé. Ils n'ont pu la réparer. Cette cécité me plaît toutefois. Sans mes lunettes, je ferai avec.…
De l’air et de la lumière
Sur les routes hollandaises... le temps d'une escapade amoureuse en compagnie de la petite reine. Trois jours intenses d'air et de lumière. Bonheur à l'état pur. crédit photo : laplumefragile
Enfin rentrés. La pesanteur nous tombe dessus comme un coup de massue. Il faut rester éveillés jusqu'à ce soir, même si nous avons très peu et trop mal dormi durant ce vol de nuit. Le décalage horaire va encore me coûter quelques jours, mais sans doute moins qu'à l'allée. L. est excitée comme une puce.…
Il règne un calme étonnant dans l'appartement. R. a ses écouteurs. L. mon casque sur les oreilles. Moi j'ai levé le nez de mon bouquin et j'écoute la cloche de l'église, qui sonne 18h je crois, le vent qui traverse la pièce en long et en large (je te parlais des courants d'air...) et le…