Vous m'aviez bercépar les cordes du luthqui nous mettaient au diapasonmon cœur s'est tuje n'entends plus le sonde ce qui fut accordéRetrouvons-nousdans un terrainvague où neutraliténourrira nos penséesde la poétique de la musicalitéde nos sensberceau des sensualités. f.

C'est une journée perdueSentiment d'imposture et crisLe jeu l'essoufflement perdurentJe suis une ombre qui chemineLe sourire au vent ne rit plusL'attente, seulement, et le répitqui ne veut pas venirAux abonnés absent je suisDans ce cahier j'épingle les traits de cette mineL'ennui m'a trouvé me poursuitSon écho qui me pèseLèvres et yeux se refermentC'est une journée…

Lassitude aux extrêmes pulsations dans les écumes frissons du cœur en mémoire Dangerosité qu'on aime Broyer le noir on s'enrhume Sécheresse pareille au carême Alors quand vient sur la bouche ton Baiser de roi... f.

Introspection

J'aimerais j'attends de rire comme cet âne ces filles amusées au sourire simple oui - sourire aux larmes qu'il surgisse bêtement - entends : «bête, animal» qu'il s'extraie seul naïf ce rire sauvage Je crois qu'il transite seul craintif sous des vagues pris dans des remous gris détails de l'âme J'aimerais j'attends son envolée vive…

Il manque le voyagequ'en sais-tu ?le vent du large Des mots en cavale trop-trop peu ?tristesses triomphales Il manque à mon visageQu'inventes-tu ?de la joie dans les voilesOrgueilleuse, oui.c'est moi.<penses-tu>Poète vulnérable.f.