De vous à moi, une ligne, un pas, des mots, glanés par ci par là. De vos nouvelles entre ces lignes entrelacs de mes nouvelles à moi. Message à mes lecteurs qui se reconnaîtront çà et là.

Comme si
la demeure fantaisiste
baignée de lumière
me rappelait en cascade
les chantiers de nos amours
l’odeur des jacinthes
cueillies et portées là
à ton cœur à jeun
aujourd’hui las
un peu éteint
le feu devenu juste un point
c’était si près pourtant
comme un pont de plaisir
un point dans le néant
une oasis un puits
des couleurs déperlantes
des sentiments médusés
pris au vol
avec fugacité
J’en prends des quartiers
J’en prends plein la gueule
la bouche imbibée de baisers
Je ferme les yeux
comme si…
ne passaient les années.


f.

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