Du rosier qui s’étend
franc forcené fragile
courbatu par le vent
L’assoiffé de rosée
Au corps chaud qui s’étire
Nos chaires humides et nues
enivrées du matin
L’enfant rassuré endormi
qui dort contre le sein
Les fleurs du vieux pommier
abritant la proie du félin
Je ne peux être plus volubile
Que ce rouge-gorge carmin
L’accoutumé dodu et volatil
Le nez contre la vitre givrée
Perdu contemplant le jardin
surpris par les sournoises

ces folles giboulées
le regard hivernal fuyant
mes pensées matinales perchées

Ô Mon mistral marin

Je songe. Tu es bien loin.

f.

2 réflexions sur “Pensée matinale (X)

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