C’est ta main qui passe
et qui repasse
sans que je ne fasse
rien.
Pendant que je compose
à l’air libre cette prose
c’est ma peau qui tremble
point.
Mouvement fantôme
du vent dans les rideaux
qui s’ouvrent en apothéose
bien.
C’est ton souffle qui traine
languissant latent
titillant mes veines
viens.
Les mots qui s’enroulent
confus autour de mes doigts
mais où sont les tiens ?
fin.
f.