Mon amour mon amour
je ne connais plus mon âge
ce matin ébouriffé
la radio qui grésille
mon sein qui me fait mal
j’observe matinal vols planés
improvisés par des pigeons
rémiges et bec déployés
ou seraient-ce corneilles viles
au poitrail déguisé
toutes ces poubelles
qu’elles pillent pillent
les entends-tu ainsi piailler
la peau me brûle et me tiraille
et le moral tient sur la feuille
qui sur sa branche ébranlée
par le vent fourbe fini d’avril
tient aussi vaille que vaille
et nos heures creuses
peuvent-elles encore compter
qu’importe puisque demain
je meurs alors
mon amour mon amour
les seules forces serviles
aujourd’hui seront
pour te sourire.

f.

2 réflexions sur “Pensée matinale (IX)

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