Un écran se dresse
Je dois disparaître.
L’amer cache la joie
Les toits s’effacent.
Une douleur règne
indicible et connue.
Le désarroi est atome
d’une ampleur éblouissante.
Il n’y a plus de tort
La raison se fond
dans l’horizon bleu.
La résistance au monde
est atteinte
C’est la partie sombre.
Impossible d’être seul
Quand le monde lui
le pourrait bien
Seul sans moi.
Je m’éclipse
sans savoir
ni comment
ni pourquoi.
Il n’y a plus
ni question ni réponse
Tout est plein
d’un vide consistant
L’effacement ne se conçoit pas. Il se vit à nos dépens. On s’en aperçoit que tardivement puisqu’on ignore tout de ce phénomène surprenant.
Toi même qui m’aimes
ne le comprends pas
L’éclipse est ton ego
Ton ego est le mien
Chercher le coupable
il n’y en a pas
c’est vous tous
c’est moi.
Englouti au profit
du monde qui vit
gise là sans moi
et puis ?
La joie reviendra.
f.
la joie reviendra
il suffit de l’attendre
et d’espérer être là
🙂
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c’est sûr, elle revient toujours. Bonne journée cher Jérôme.
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Ta mélancholie m’a emporté avec toi…
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J’espère qu’elle ne vous aura pas emportée trop loin… trop profond
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