Pensée matinale (VIII)

La paume du jour
sanguin alangui
venu dorer
ta croupe matinale
caressante
s’effile en douce
sur tes seins fruitiers
coques pleines
mûrissantes
couvertes de baisers
dans l’air le feu
poudre de café
traînante
sur nos lèvres
corsage défait
la pudeur rougit
tes fesses encore nues
vierges auréolées
chaudes de la nuit
fringale de chair
à tes côtés
je m’attendris.

f.

En-tête : Odalisque, par Jules Joseph Lefebvre (1874)

15 réflexions sur « Pensée matinale (VIII) »

  1. Casquette à barbe rousse
    Trottinette fuyante sur le macadam détrempé
    Luisant et mes draps où tu as laissé ton odeur
    Effleuves de doux printemps
    Ta lingerie si fine
    Nos corps consommés enfin
    Sous le ciel contaminé
    De mars et de mai
    À la flamme de la bougie verte

    Gainsbourg vous m’avez touché en pleine poitrine tant cet ivrogne est cher à mon coeur…

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  2. Un peu de grain à moudre pour éventuellement révisé vos positions sur une plume heterodoxe mais bien contemporaine…le disgracieux Booba à vos si jolis yeux..

    Mais je sais la balance etre équitable et que vous analyserez les choses au mieux en fonction de vos goûts et tropismes.

    Vous m’avez bien quasi converti en Christ au cours de la séquence pascale précédente peut-être à mon tour aurai je le loisir de vous faire découvrir les délices de notre si cher pavé francilien et ses fleurs du mal…

    Le bonsoir chère Milena

    Hicham confiné donc productif (d’ailleurs je vous ferai parvenir quelques travaux récents tantôt ).

    Prenez soin de vous bel ange

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    1. « confiné donc productif » : c’est très bien ! continuez comme ça !
      le bon jour cher Hicham ! Il fait beau. J’ai le cœur heureux.
      Sitôt que j’aurai 49 minutes de libre, je prendrai le temps de regarder cela. Merci!

      J’aime

  3. Mes pas à proximité du buisson explosif
    Cela glisse
    Tordu come les miens;
    une nouvelle ère en marge
    Troublée
    Cela glisse en effet,
    infortunés cailloux
    Travailleurs du sexe à la peau d’ebene
    Transsexuels à peau de porcelaine
    Répartir le rythme de la nuit onirique
    Un saut vers l’étrange érotique
    Les Caraïbes saturés
    Et ce golfe au Mexique
    Où mon équipe a échoué
    Démoniaque tornade
    Ronde logistique
    L’odeur de Jasmin..De piments frais
    Habité de respirations lourdes.

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  4. Et tu te tournes beauté volatile
    Froide…Distante
    Tout à l’heure au restaurant malhabile
    Mais comme il se devait
    D’après nos usages lubriques
    Maintenant cette chambre d’hôtel réservé
    Mes contradictions
    Et ma mise en demeure
    Je t’entreprends sauvage
    Nue,plus jamais récalcitrante
    Tu me réclames ta dose de bonheur
    Nous créons notre intimité
    Dans la grande nuit hermétique

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    1. Contradictions de peine et d’envergure
      affriolante dans mes cordes
      dans tes chimères je perdure
      j’exhibe les sens les vices
      l’amour comme la misère
      la nuit confine en un écrin
      sous les voiles diaphanes
      parfumés de citron
      fleurs d’oranger argousier
      je mange dans ta main
      ces oranges pressées
      bu tout le jus
      amour express vitaminé
      collé serré
      mon écorce s’élance
      balance et
      repose jusqu’à demain

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  5. Abonnée à mes mots
    Tu me félicites pour mes esquisses balnéaires
    Présentement;
    Cathédrales au bord du canal
    Lascifs…
    Car mon océan est tropical
    Bien au Sud austral
    Dans l’architecture circulaire navigant sans mal
    Espace où tu chemines à petits pas
    Vers moi
    Cette pancarte: modeste boussole
    Indiquant la voie
    La plage, mère de tous les débarquements
    Et le coeur
    Je repars avec mon cargo
    Après avoir séché tes larmes
    J’aimais ton odeur de cannelle

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  6. Brasser le divin nectar
    De ta terre si plate
    Mon iconoclaste photographe
    Ce sac de provisions dans la brume magnétique
    Et festoye, nos nuits blanches
    Léger, je pétille, je saute.
    Quand tes sous vêtements noirs seront arrachés
    Au sol, sur un coup de de
    Car le tarot est le maître
    Il m’indique ton château
    Ma Zelda de chimère
    Plume, bottes et chapka
    Et l’ancien kimono…

    Bonne journée
    Poétiquement et vivement le colle serré le vrai dans le monde d’après 😁

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