Chers lecteurs assidus
Chers nouveaux abonnés,
Chers confineurs,
Je profite d’un après-midi d’accalmie pour vous écrire quelque broutille, après une chasse aux œufs qui a bien garni les paniers des petits, malgré le confinement, elle fut permise et bienvenue. Nous avons à présent des chocolats en quantité permettant de tenir un siège ou plutôt un confinement… jusqu’à Nöel au moins !
Mon dieu… ! Non, je ne nous souhaite pas ça.
Que nous soyons d’ici ou d’ailleurs, aujourd’hui, chacun est logé à la même enseigne… ou pas. Pour ma part, je ne peux que me réjouir de mon habitat et de mon environnement, quand d’autres vivent cette période compliquée isolés et dans la douleur (espaces réduits, personne seule, famille très nombreuse, proches malades, hospitalisés…) : à tous ceux qui se retrouvent confrontés à pareille situation, je veux leur dire que je pense à eux. Ce n’est qu’une question de temps, avant de retourner à l’air libre et de respirer sans crainte. Mais que ce temps est long, j’en conviens ! Pour ceux qui sont « d’ici », j’ai envie de dire que les jours gris et toute cette pluie qui sont derrière nous ne me manquent pas. Heureusement que le soleil est au beau fixe, puisque cette luminosité a quand même un impact sur notre santé mentale et physique. Pour ceux qui sont « d’ailleurs », j’espère que le temps que vous avez compense un peu la peine d’être confinés. Mais passons. Assez parlé de ce que nous connaissons tous (la presse nous assomme à longueur de journées – et cela est regrettable).
Quand le télétravail et la vie des enfants ne rythment pas mes journées, je les passe le nez en l’air, le nez au vent, à la fenêtre, au parc, au bois à deux pas (il n’est pas fermé ! et la fréquentation est faible), ou affairée dans ma cuisine (quel plaisir de retrouver quelques recettes oubliées ou délaissées habituellement par manque de temps !). Pendant une heure ou deux, l’ennui a du bon. Quand je suis lasse, j’attends la dernière sortie des chiens et des passants pour aller courir (30 à 40 minutes, histoire d’observer les consignes). Enfin, le soir, les étirements me servent à calmer mes nerfs, à intérioriser et à assimiler les moments de joie ressentis et à m’endormir malgré l’immobilité qui peut assez vite nous envahir à force de rester cloîtrés. Ni plus, ni moins. Il n’y a pas de remède miracle (pas de vaccin – cov-19 doit faire sa maladie – les hommes la leur aussi). Il faut accepter la situation, trouver la parade et respecter les consignes pour le bien général.
Pour vous offrir un bol d’air, je vous proposerai quelques notes d’une coureuse, écrites entre deux foulées dans ma tête. En espérant que cela vous libère l’esprit et vous permette de vous évader, un peu… ailleurs ou ici.
Soyez sages. Restez en mouvement. Continuez de nourrir votre esprit. J’aime toujours autant vous lire, encore plus ces temps-ci. MERCI !
Confinée, mais pas éternellement,
f.
P.S. : actu minute : hommage à M. De Decker.
Merci, chère Plume, pour tes mots enchanteurs et ta bonne humeur. Nous attendons tous cette délivrance avec impatience et c’est avec de jolis billets de « broutilles » comme celui ci que je puise, pour ma part, la force et le moral nécessaires à cette situation. Tu n’es pas si fragile, juste messagère d’émotions, de vie.
Alors non, ne nous remercie pas du cadeau que tu nous fais pour celles et ceux d’ici, là où là bas. Cours, fais des gâteaux, déambule dans la nature, mais surtout écris 😉
Bises, amie de Bloguitude et fais gaffe aux pangolins planqués dans les pâquerettes.
Spino
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Merci pour tous ces mots d’encouragement et de sympathie !!
Imaginer un pangolin au milieu de pâquerettes, j’ai bien rigolé !! merci 😉
Je vous embrasse, chère amie, en tenant la distance évidemment (au sens propre comme au figuré) !
belle journée
Milena
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Thankk you
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