Au demeurant
il ne reste rien.
rien qu’une envie – virulente
de prendre ta main
d’enfoncer tes doigts
à cet endroit un à un
de lécher ta peau
convergente en tout point
comme tu lèches ta
feuille roulée de tabac
tire-moi nue fume-moi
il ne reste rien
qu’une envie – pressante
d’embrasser ta bouche
pudique éblouie
ce brasier miraculeux
qui ne s’éteint pas
d’embrasser ta queue aussi
en flamme irriguée
du fluide divin
ce n’était rien qu’un…
qu’un courant d’air écarlate
chaud qui m’emporta
loin loin loin
de cellules étourdies
lubriques répétant
viens viens viens
ce n’était rien qu’un…
qu’un désir d’étreinte
Au demeurant
il ne reste rien.
f.
Massification du désir
Baobab virtuel
Au pied de mon odalisque
En Flandres,sur la route des moulins
Vaisseaux et ridules irrigués
Ductile: enfin j’entre en fusion!!!
Tour de Pise
Tosane…Lasagnes
Entre les griffes de la Balance
Entrecuisses…Entremets
Le monde à l’endroit,
reposé
Appuyer encore sur le bouton
Exercer mon mâle métier
Contre le mur de la gare muette maintenant
Tu crieras mon exotique prénom
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Entrée en gare
fumée claire
Ô la douce atmosphère
Ménil Mon Temps
Tintamarre
Prends-moi la main
Remontant
Montmartre
Remontons
Le plaisir est de bon augure
Ferons-nous bonne chère?
J’en suis sûre
Rhum chocolat chaud
Champagne, t’écries-tu
Allez c’est de bonne guerre
Tant qu’elle ne dure
pas trop
Souffle court
Coronav… !!?
Ah non, ce n’est que toi
que l’amour
puisque nous avons
été absents
si longtemps
et le cœur
d’en avoir souffert
… hummm
Continuons !
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Je vais braver la quarantaine de rigueur
Et me chercher:
Potion trappiste et croiser une plume d’oiseaux migrateurs ou de martin pêcheur…
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Yeux du tyran laineux
Hantant mes nuits
Un dragon de glaise
Fané
Fantoches sentiers
Plus bas dans la cuvette
Maintenant refaire de la bicyclette
Au matin
Admirer les huiles
Manger cette dorade grillée
Et forer un puit de pétrole
en Alaska déneigee
Être riche
Finie la mendicité
Briller comme le satellite Titan
Car les Dieux m’ont fait la guerre
Calvaire
L’icône a suintee dans le sanctuaire
Contempler
Et contester la farce du réel bicolore
Mes nuits seront calmes
Je donnerai du plaisir
Un souffle chaud dans mon cou
Enfin,le dragon partira
Vérité chromatique
Comme une robe rouge gainee de noires échasses
Le bonsoir chère plume…
Poétiquement dans les restrictions
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Le bonjour cher Hicham !!
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