Pensée déconfinée

blue and black bird on top of metal frame

Seuil du surréalisme
atteint
Voir au loin
la pie qui s’agite
invitant l’être
isolé pensif
à pousser
son premier cri
du matin
si l’envie
si le besoin
Suivre le fil
du temps effiloché
qui se tend
s’étire s’étend
s’entend
comme vous voudrez
dans un saut fragile
de balcons en cheminées
cheminant
les routes désertées
mieux encore que l’été
ClAp ClAp ClAp
fenêtres hurlantes
Vingt heures passées
Scander ce sentiment
neuf évolutif
sur l’onde d’un chant
matinal
d’oiseaux revenant
Crier seulement
sans faire scandale
Écouter l’eau
mélodieuse siffler
souffler sur l’asphalte
chancelante

Et peindre l’humanisme
soudain.

f.

source photo : bibliothèque wordpress (Philip Ackermann)

13 réflexions sur « Pensée déconfinée »

  1. Animé par un bruit blanc
    Les premiers hommes
    Lances à la main
    La hache forestière
    Un feu et la carcasse sacrée
    La chasse était la communion avant.
    Leurs amulettes de dents de fauves
    A présent les temps de peste
    De malaria
    Où est tu Roi sorcier ?
    Un cornet de glace
    Genoux écorchés
    Une autre histoire et ;
    La merveille des décalcomanie
    On aperçoit le rayon sauvage
    Mes lèvres humides
    Je cherche à réguler le chaos aussi
    La mort escorte
    La bête sous cellophane
    Au centième jour…

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  2. Sahara

    Parmi les thèmes impropres
    Les stéréotypes boursouflés
    Ma piste de brousse
    Mon continent, mon bracelet de cuivre
    Puit dans la fournaise ;
    Le sable.
    Avec une compagne à robe blanche immaculée
    De candeur
    Aérienne plastique
    Trouvons le campement des nomades enfin.
    Mais subsiste les talons rouges
    Ainsi les statistiques malheureuses
    Bienvenue dans ma méprisable cantine
    Ornées de sculptures dynamiques
    Antiquité…
    Sexe et pouvoir entremêlés
    Accorder le luth triste
    Lacunaires souvenirs
    De cette foule ombrageuse et moderne
    Sur la rue de Rivoli

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  3. J’ai observé un loup noir
    Dans mes songes ultramarins
    Notre capitale déserte
    Ses ouvrages tiendront ils ?
    Une digue, et je fais mes provisions
    Tel un fantôme parmi les zombies
    De la cire pour graisser mon parquet…
    …Vite ;
    Un thé vert puissant
    Du tabac et rêver :
    De ce moment gracile où tu t’ enivreras
    En respirant mon écharpe de cachemire violette
    Quand je dormirai serein
    Apaisés nous irons manger des kiwis et des baies
    Dans le jardin interdit…
    Notre soif étanchée
    Et mes songes ultramarins
    Immortelles expressions
    Puis, je t’achèterai un chapeau
    Pour aller à la conquête du monde assoupi

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    1. c’est beau de vous voir et de vous écouter; cela sonne et résonne, trébuche sans mal, de toute façon on vous pardonne, c’est indéniable. Je vous rejoins dans l’idée que l’artiste peut être « un réceptacle du monde », un passeur de joie et de peines pour les adoucir ou les modeler. MERCI pour ce partage authentique, vrai, poétique. Ce soir, la vie est là. Dans votre voix et dans vos textes.

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  4. Mon anniversaire c le 28 mai ma chère il est donc à venir…
    Je suis Gémeaux ascendant Lion pour vous servir.
    Nous le fêterons ensemble en buvant des cocktails de rhums si la situation sanitaire est stabilisée…
    Je rêve de retrouver mes belles terrasses parisiennes et pourquoi pas de vous les faire découvrir..
    À vous chère Mylena

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  5. Pétroliers navigant sur les flots baltiques
    Les cuves emplies d’un liquide visqueux
    Azur impermanente
    Car le corbeau revenu
    Réveillon
    Réparer et souder les tuyaux
    Inondés leurs marchés virtuels
    Canaux
    Diffusion de messages anxiogènes
    Spéculer…
    Réaction en chaîne
    Mais comme il est tard !!!
    Et mon vieil ami poignardé
    Ce mauvais théâtre,
    tout cesse…
    Le monde enfin à l’arrêt

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