J’accours
florale et triomphante
vers ces nimbes si pures
vers ce ciel dansant
Où la tristesse est nue
désarmée passagère
Osmose inattendue
J’entends
Chopin Satie si fiers
La muse apprivoisée
des rimes filant légères
défilé d’ombres grisées
Grivoise transpirante
Je respire l’atmosphère
de formes dévoilées
chassant l’ennui amer
Sinuosités chantant
J’improvise
Une valse claire
impromptue désœuvrée
f.
