Chers amis des mots et des images,
Chers amoureux de lettres et de découvertes,
Chers nostalgiques de l’enfance,
Chers fidèles lecteurs,

Je ne résiste pas à ce partage, en cette trêve des confiseurs, en ces moments d’échange, d’amour et de paix (sauf sur les routes et dans les rames parisiennes…), je ne résiste pas à vous relayer la poésie de Robert Sabatier dit Robert Vellerut que nous fait découvrir Ibonoco.

Toi si fragile enfin tu te ressembles
comme ce mot léger, si pur qu’il tremble
et se refuse à la bouche, à l’oreille
et va mourir, écume sur la grève.

Tu ressentais cela quand, dès l’enfance,
tu mariais la cerise et la fraise
et n’osais pas manger tant de beauté.

Tremble ta voix comme feuille d’automne.
Des dieux ténus se penchent sur ta vie.

Tu ne peux plus déchirer une lettre
par peur d’entendre un long cri de souffrance.

Ce billet est court, car je n’ai que quelques nuits et jours d’amour (de lait frais et de chocolat) devant moi à vivre en tremblant comme la feuille éphémère de l’hiver. Je m’éloigne donc un temps du clavier, des écrans, des carnets. Mais je pense à vous, à écrire, quand même, malgré tout.

Profitez-bien du temps qui s’offre à vous et à vos proches.

Amitiés,

f.

2 réflexions sur “Chers lecteurs (fragile, vous avez dit fragile ?)

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