Sur les sentiers de l’automne
La saison est tombée
saisissante la pluie
le vent déchaîné
Sur les sentiers boueux
mon enveloppe emportée
Par les sillons sinueux
dans la terre creusée
Sur les sentiers riches peuplés
d’un éventail végétal-aceae
Les illusions infidèles de l’été
sur les bancs délaissés
se perdent dans l’humidité
Et la valse de la robe
rougeoyante légère
d’exulter.
Non loin suspendue dans sa course
la lumière
comme une promesse ténue et frêle
de l’hiver
Et les corps s’offrent encore
un moment fragile ému
cachotiers.
f.