Difficile d’écrire. Pas de circonstances propices. Une heure seule et une seule heure pour te donner des nouvelles me doucher et faire à manger. Pas le temps de penser à toi pourtant tu occupes tout le temps mes pensées. Le fil de ces pensées ressemble à un train qui file et ne s’arrête pas. Bel appartement. « Condo » comme ils appellent ça. Comme sur les photos. Plantes aromatiques en terrasse. Comment ne pas penser à toi. Belle terrasse. Lieu bruyant car grande artère. Soleil mais beaucoup d’air. Vent. Parfois orageux. Tu me manques à pleurer. Je ne sais pas si je peux t’écrire. Je ne sais pas si tu m’as lue. Je ne sais pas si tu aimes mes petites vidéos de « bibites » comme ils appellent les insectes ici. Quelques personnes à visiter dans le coin. Beaucoup d’endroits à (re)découvrir. R. n’aime pas MTL. L. pleure BXL et ses copines. Elle souffre d’eczéma violent. Ville trop grande. Tu me manques. Je ne sais pas quand ça s’arrêtera. Je me sens comme une poupée dont les fils se décousent et dont la tête est prête à se faire arracher au moindre accroc. D’accord, j’en fais trop…
Bande-son du jour : La vie ne vaut rien. Alain Souchon.
f.