Sur le sentier
Nous trébuchons
Sans une égratignure
Nous nous sommes relevés, cette fois.
Les yeux ébahis devant ces fiers coquelicots
Dressés sans se douter du poids
Que nous les hommes leur faisons porter
Un chapeau de pétales. Un fardeau vulnérable.
Vite ! le souvenir qu’on dissipe dans une houle de pavots.
Et le fragile opiacé ne demande qu’à vivre.
Se taire. Puis mourir. Cueilli soudain à la sauvette.
Par la fougue d’un enfant.
L’innocence flétrie, hélas, ne renaîtra pas.
Mais le souvenir, qu’on dissipe bien vite, par des mots anodins
Clos ou classés sans suite, le souvenir, quand même
Protégé du sentier, inoffensif, demeurera.
f.
quelqu’un n’est pas venue chercher son bouquet… 😦
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eh non… normal après tout, puisqu’elle s’est désabonnée, elle n’a donc pas pu le cueillir. Les coquelicots ont eu le temps depuis lors de sécher. Parfait pour un herbier.
De toute façon, plus d’une fois je lui ai rendu hommage dans mes articles (notamment dans mon billet sur Zao Wouki), pour mettre en avant son travail que franchement j’apprécie, mais elle n’a jamais commenté une seule fois, ne serait-ce que par gratitude.
La seule fois qu’elle l’aura fait… c’est pour ce malheureux tableau. Dommage. Mais c’est déjà de l’histoire ancienne 🙂
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