Assimilation (II)

Rubens, fleuve d’oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l’on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s’agite sans cesse,
Comme l’air dans le ciel et la mer dans la mer
– Ch. Baudelaire, Les phares

Tes mains sont mes mains
Entrelacés mes doigts
Sont tes doigts que je vois
Tes yeux sont mes yeux
Comme le ciel et ses ombres
Ta peau contre ma peau
C’est l’oiseau sur sa branche
Ta bouche est ma bouche
Ma douceur sa violence
Tes mains sont mes mains
Jeux coquins de vilains
Tes yeux sont mes yeux
Regards adamantins
Ta bouche est ma bouche
Comme l’ondée la rosée du matin
Et fidèle est le lien
Comme petit prince et renard
Qui s’apprivoisent enfin
Ton cœur est mon cœur
Ton cri est mon chagrin
Notre amour est la fleur
Qui pousse dans ces jardins
Mon cœur est ton cœur
Mon sourire ton bonheur
Vulnéraire et certain.

f.

15 réflexions sur « Assimilation (II) »

  1. Bonjour,
    Très gênée par cet article dans la mesure où les tableaux de L’Epoque 2018 et de l’Epoque 2019 sont indissociables des textes que j’ai écrits conjointement…Et qu’il est bien spécifié que les tableaux ne peuvent souffrir d’être séparés des textes qui les accompagnent…
    Cordialement

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      1. C’est clôt…
        C’est juste qu’il y a une question de droit à l’image et à la propriété de l’oeuvre en ce qui concerne le tableau
        Et que l’Epoque 2018 et L’Epoque 2019 sont une oeuvre à quatre mains…
        Et je t’excuse…

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      1. Oui bien entendu. Je vous ai écrit via votre site pour vous en parler et vous demander l’autorisation et dans le cas contraire vous dire que je n’en aurai rien fait évidemment. L’intention n’était pas de vous voler ni de nuire à vos quatre mains. Bien au contraire.
        Il n’y a aucun bénéfice retiré de mon côté. Juste l’exposition et l’appréciation de l’art pour l’art. Certains diront que l’art est à tout le monde. D’autres comme une propriété.
        Je vous présente mes excuses. Ainsi qu’à Barbara qui a l’air profondément choquée. Mea culpa. J’espère qu’ainsi le mal est réparé.
        Bonne soirée et encore bravo pour vos tableaux. Ils ont vraiment quelque chose de singulier. J’aime votre imaginaire.

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      2. Ma demande n’a eu et n’aura jamais aucun rapport avec un droit qui serait une atteinte à la liberté en interdisant d’utiliser une œuvre d’art.
        Je suis choqué de lire le propos de carnetsparesseux qui en donnant cette impression montre le contraire. La propriété artistique est précisément le droit légal laissé à l’auteur d’être le seul à disposer de son œuvre. C’est navrant de voir pareille ineptie.
        Je n’ai rien à te reprocher. Je n’ai rien vu passer de ta demande mais tu as immédiatement réagi dans le bon sens à la mienne.
        Ceci est donc réglé. Le plaisir que tu peux avoir à regarder mon travail n’a donc pas à en souffrir.
        Encore merci

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      3. Merci. Pour l’aspect technique il est possible que votre formulaire de contact ne fonctionne pas. J’ai eu le cas avec le mien. Les personnes écrivaient mais je ne recevais strictement rien. J’ai donc supprimé le formulaire pour ne laisser que ma seule adresse email.
        Pour le reste, je suis pour la liberté d’expression. Mais je ne partirai pas dans une polémique; ce site n’étant pas construit dans cette optique-là. Après, comme le dit la maxime, la liberté des uns commence où celle des autres s’arrête, et vice versa, c’est bien connu. Et souvent le cas. Après je ne remets en cause nullement le « droit » auquel peut prétendre un artiste, un individu quel qu’il soit. Mais le fait qu’il soit seul à pouvoir « disposer » de quelque chose ou de quelqu’un engendre le principe même de propriété. Donc de restriction. Donc de « limitation de la liberté » d’autrui. Etc. Etc.
        Bonne soirée,
        m.

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      1. le sujet qui m’importe, c’est le poème que je peu lire ; l’image qui a été retiré, je ne peux pas la voir, donc je n’en parle pas. Et, je ne commente pas non plus le débat sur son usage indu, donc ton commentaire me parait bien à côté du sujet.
        Mais s’il faut en parler, je suis toujours étonné de voir comme la liberté s’arrête à la porte de la propriété, et que poète et peintre apposent des pancartes « privés ». Je le note, le déplore m’en fiche et me retire sur mon petit Liré (ouvert à tous).

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