Et c’est là que mon cœur saigne
Exactement là où tu me l’as pris
En l’an de grâce incognito
Dans cette vaste librairie
Où trône ce grand piano
Sur lequel s’est jouée
L’histoire d’un fiasco
Sorte de maladie sibylline
Cœurs décomposés en morceaux
Sans jamais former ce duoEt c’est là que mon cœur saigne
Exactement là où tu me l’as pris
En l’an de grâce incognito
Dans cette vaste librairie
Où trône ce grand piano
Aujourd’hui refermé
Sans l’ombre d’une main agile
Donnant le La tournant le dos
D’une partition difficile
Curieusement délaissée
Faute d’imaginationEt c’est là que mon cœur saigne
Exactement là où tu me l’as pris
En l’an de grâce incognito
Dans cette vaste librairie
Où trône ce grand piano
Mon cœur se serre
En le touchant aveugle
J’écris en entendant
La douce Valse d’Amélie
Mélodie orpheline
En guise de pansementf.
S’être fait prendre son cœur au moins une fois, sur le do d’un piano à la mi-mai, un bonheur à connaitre absolument, qu’importe la suite.
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Tu as les mots qu’il faut, mon Corbot.
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Les pianos et bien d’autres instruments de musique nous volent toujours notre coeur et nous laissent cloués à un nuage.
J’aime beaucoup « l’an de grâce incognito »…
Et puis cet échange de courriers est bien prenant !
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Merci pour ton mot écrit… avec beaucoup de sympathie !
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J’aime beaucoup ta plume, chère F. Elle ne me semble pas si fragile que cela d’ailleurs… ;-)Bonne continuation en bloguitude
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Chère Florence, merci pour votre gentil mot et passage sur laplumefragile. À bientôt !
f.
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