Je veux te regarder
Contempler ce rosier
Ton écorce élancée
T’admirer
Me mirer
Dans tes couleurs pourprées
Je voudrais t’effleurer
Caresser tes pétales satinés
Qui vers le ciel veulent s’étirer
Je voudrais te sentir
M’approcher
Humer ta peau cendrée
Me laisser envoûter
Par ce parfum musqué
Je voudrais te cueillir
Sans t’abîmer
Te porter à ma bouche et
Hydrater mes lèvres
De tes gouttes de rosée
Te donner un baiser
Sans même m’égratigner
Te porter à mon cœur et
Souhaiter que jamais
Ne fane notre bonheur.
La plume fragile 
Oh mais j’ai déjà lu des déclarations de la vraie vie, bien plus caricaturales que ce poème à l’eau de rose, vous savez !
J’aime beaucoup cette sensibilité assumée, parfaitement équilibrée et je peux l’avouer sans crainte :
l’énumération de ces délicieuses touches de féminité suffit à emballer mon petit cœur, je le sens qui ronronne tout comme la mécanique impeccable d’un moteur bien huilé !
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Cela me touche beaucoup, surtout venant de vous qui écrivez de la poésie comme vous respirez. Merci ❤
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Fragile, surtout sensible, et si forte en réalité ! amicalement
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Oh merci France ! Bon lundi pascal. Amitiés, Milena
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