Il pleut averse,
Je le vois qui piétine, son corps brûle.
Ses lèvres sentent encore le tabac froid.
C’est une odeur que j’ai toujours détestée.
Mais sur ses lèvres tièdes, cela me fait presque frémir.
Le vent humide emporte ces effluves.
Viens. Embrasse-moi. Je ne bouge pas.
J’attends.
Me laissant emportée, vers lui je sens qu’il m’attire.
L’enivrement de ses baisers me rend amnésique. Beauté de l’ivresse.
Endormie, je soupire.
Désir.
La peinture me rappelle La nuit étoilée de Van Gogh, j’adore, mais moins la poésie nunuche mal secouée mal tombée de son arbre adressée entre zamoureux romantiques extatique homéopathétiques durant les phases de pâmoison. Le propos n’est pas ma tasse de thé, je vais pas mentir pour m’attirer les bonnes grâces d’une plume qui a mieux à fer, je repasserai, ces vers sévères ben ça manque de couillomètre et je connais une guenon dont le groin pue du bec grave que t’as pas envie de lui bécoter l’arrière-train sur la banquette, sa face simiesque ça dépote tellement à chaque fois qu’elle ouvre sa truffe pour s’enfiler une banane que le fruit a les fesses rouges de honte mais c’est de famille. Bref bonne journée de labeur moi je vais me tirer ailleurs.
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Oui, j’adore cette peinture, je l’ai prise pour illustrer un de mes billets Chers lecteurs (à vos souhaits).
« la poésie nunuche mal secouée mal tombée de son arbre adressée entre zamoureux romantiques extatique homéopathétiques durant les phases de pâmoison. » c’est exactement ça. Je ressens un peu la même aversion vis-à-vis de ces débuts sous la plume.
« Le propos n’est pas ma tasse de thé, je vais pas mentir pour m’attirer les bonnes grâces d’une plume qui a mieux à fer, » non, non surtout pas, vas-t-en t’occuper de la guenon qui mérite bien mieux quelques coups de bananes pour la réveiller.
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oui, bonne continuation
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à plus tard, dans ta jungle ou sur une banquette.
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En tout cas, le giugibbgil est aussi dur qu’il est tendre avec son gourdin ! c’est bien on ne va pas s’ennuyer avec toi. C’est fidèle à ce que tu me décrivais de toi-même.
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qui dit que je vais rester dans cette junglosphère ?
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oh, elle reste ouverte; personne ne te retient et personne ne t’enchaîne à ton cocotier.
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