Je sors d’ici et comme chaque soir d’hiver il fait noir.
Un brouillard épais et nébuleux a envahi l’atmosphère. Mes jambes sont instantanément figées par l’humidité perçante. Et je sens déjà naître la première larme de froid au coin de l’œil. Bientôt c’est ma vue qui se brouille. Ou bien est-ce le brouillard qui voile ma vue ? Je crois t’apercevoir.
Comme une ombre s’avançant dans ce froid hivernal. Ta silhouette apparaît. C’est l’illusion de ces soirs où le labeur me fait confondre. Entre lueur d’espoir et réalité, c’est la désillusion, les interprétations qui viennent s’y mêler. Vue de l’esprit où tu avances vers moi, mais c’est juste une trahison de la pensée qui voudrait que tu t’avances un peu plus chaque jour dans mes bras, en vérité.
f.